Déminage

Mis à jour le 04/11/2022

Répartis dans 20 centres de déminage, dont 2 outre mer (Guyane et Guadeloupe), les 307 démineurs de la sécurité civile sont chargés de la détection, de l'enlèvement, du désamorçage ou de la destruction des objets suspects. Ils apportent également leur concours lors des voyages officiels ou de grandes manifestations populaires et interviennent pour neutraliser et détruire les anciennes munitions des deux derniers conflits mondiaux, encore présentes dans le sol français.

Base réglementaire :

  • Loi n° 66-383 du 16 juin 1966
  • Décret n° 76-215 modifié du 4 mars 1976
  • Circulaire n° NOR/INT/E/92/00344/C du 24 décembre 1992.

Dans leur mission de dépollution (enlèvement de munitions anciennes), les centres interviennent à la demande des préfectures. Dans la mesure où ces munitions ont bien été identifiées, et qu'elles ne sont pas manipulées, elles ne présentent pas, dans la majorité des cas, un caractère de danger immédiat. Elles seront enlevées lors de tournées régulièrement organisées par les chefs de centre. Au fil des ans, le tonnage ramassé (500 tonnes par an) diminue.

Les interventions lors de découvertes d'objets suspects sont déclenchées, selon la même procédure par les centres opérationnels de zone ou par le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (C.O.G.I.C.) La quasi totalité des centres de déminage assure une permanence 24 h/24 h, afin de répondre plus rapidement aux nombreuses demandes qui parviennent au service à toute heure et tous les jours de l'année.

Les demandes d'appui pour les voyages officiels ou pour les grandes manifestations, sont faites par les préfets du lieu où se déroule le déplacement ou le rassemblement.

Une équipe d'intervention du déminage est constituée au minimum de deux démineurs, qui exécutent leur travail de façon autonome ; selon l'importance des missions, plusieurs équipes peuvent être mises en place simultanément.

Que faire en cas de découverte de munitions, d'obus, d'explosifs ou d'engins suspects dans une commune ?

  1. Veiller à ne pas manipuler ces engins
  2. Empêcher l'accès au lieu
  3. Informer sans délai le maire ou la brigade de gendarmerie sur place.

Le maire doit prendre, au titre de ses pouvoirs généraux de police, les mesures conservatoires indispensables pour préserver la sécurité publique en collaboration avec les services de police ou de gendarmerie dont il dépend.

Il lui appartient également de demander à la préfecture - Service interministériel des affaires civiles et économiques de défense et de protection civile (S.I.A.C.E.D.P.C.) - l'intervention des services du déminage qui apprécie l'urgence et les moyens à mettre en oeuvre pour intervenir.

Contact :

Préfecture de la Corrèze

S.I.A.C.E.D.P.C.

1 rue Souham

B.P. 250

19012 Tulle Cédex

Téléphone : 05 55 20 55 20